Textes...

~ Claire Azur ~ a écrit:

Je propose à tous de postez ses textes (s'il le veut!) sous forme de feuilleton. Chacun pourra postez ses textes par petits morceau pour tenir le suspens...

Ce matin je me suis apercue que j'avais des écailles....
INVENTEZ LA SUITE

Haa !! Zé compris...

Aqualine a écrit:

Ze membre of ze délire a écrit:

Haa !! Zé compris...

Alors tu veux bien?

Aqualine a écrit:

Je n'ai pas entré de textes sur l'ordi, dsl

Partie 1 : L’Oncle des bois
C’était un soir d’hiver, une neige épaisse et dense tombait. Il faisait pourtant curieusement chaud et le manteau nuageux qui recouvrait le ciel semblait bas.
On pouvait apercevoir, loin dans la forêt sombre, une fumée âcre qui s’étendait sur les arbres.
Si on s’approchait, on distinguait une maison, plutôt bien bâtie, avec quelques airs de châteaux.
C’était la maison de l’Oncle des bois ; un ancien noble connu autrefois pour sa capacité à ignorer les autres, homme comme femme, bourgeois comme pauvre. Un jour où il était particulièrement énervé, il décida de s’isoler complètement de ses semblables. Il se fit donc construire ce qu’on appelle un “manoir”, prit des provisions et partit dans un bois, loin de ses connaissances, dans un pays froid et retiré. Tout le monde l’y oublia.
C’était il y a dix ans.

Cette nuit-là, il regardait le ciel se déverser de sa poudreuse par la fenêtre sale. Il soupira, s’assit, prit un livre, lut un moment, puis, lassé, il le lança sur le carrelage qui recouvrait le sol autrefois boueux de son séjour.
Il songea brusquement à sa jeunesse, à sa joie quand les femmes se vexaient lorsqu’il leur jetait un regard de mépris et d’orgueil.
Il les choquait et cela lui plaisait.
Dans sa forêt, personne ne lui rendait visite et il n’en voulait à personne. L’Oncle savait sa méchanceté et ne la cachait pas. Il pensait que, s’il avait eu une épouse, il aurait été meilleur ; le problème, si c’en était un pour quelqu’un d’autre que lui, c’ est qu’il ne voulait pas être ni sujet au mariage, ni sujet à l’amour.
Il était bien triste seul même s’il était conscient qu’il ne supportait aucune compagnie. Il déchargeait sa colère sur la femme qu’il n’avait pas.
Il se précipita soudain vers sa table de travail, la prit et la souleva dans les airs avant de la jeter contre le mur abîmé par d’autres coups de la sorte.
Etait-il violent parfois? L’animal qui était en lui ressortait-il quelquefois? Quoi d’autre aurait pu expliquer son comportement? Quoi d’autre aurait pu expliquer qu’il quitta mère et père dans un accès de fureur?
Mais cela fait trop de questions et il est temps d’y répondre où du moins, de reconstituer les faits pour comprendre ses actes.

Citation:

Citation :

texte cité

(alt+q) LA suite le 25 mars...

.... Le 25 mars....

Chaptitre 2
Tandis que la neige de plus en plus épaisse tombait, que le paysage prenait une couleur laiteuse, l’habitant de la forêt commençait à ressentir les effets paralysants du froid, d’autant plus qu’il se refusait à allumer la cheminée car selon lui il ne méritait pas de chaleur mais peut-être que la raison pour laquelle l’âtre restait froid était qu’un d’un feu de bois lui rappelait trop la civilisation qu’il, on s’en souvient, repoussait. Mais l’Oncle ne vivait pas que de caprice ou de mensonges. Il vivait aussi de folies. L’autre jour, il s’était nourrit de ces baies mortelles qu’on réserve aux oiseaux car eux seuls peuvent en manger sans mourir. Seuls les oiseaux ? Non, car l’étrange homme, après s’en être gavé déclara qu’il ne se nourrirait que de cela. Et c’est ce qu’il fit. Quoi d’autre qu’une envie de suicide aurait put le pousser à goûter à des fruits qu’il croyait mortels ? Mais ce n’était pas la première fois qu’il faisait un acte semblable. Il y avait longtemps, lorsqu’il vivait encore dans sa ville, un jour que son père l’eut bafoué devant une des rares femmes qu’il tolérait et même! qu’il acceptait auprès de lui avec presque du plaisir... Enfin, ce jour-là, de retour à sa chambre, il commença à se passer la corde autour du cou... Heureusement ou malheureusement, suivant le partit que l’on veut prendre, le jeune homme fut stoppé dans sa manoeuvre par la bonne qui ameuta le personnel et les parents du garçon.
Ce dernier fut punit mais il faut croire que le châtiment ne fut pas assé élevé car l’envie de se voir mourir le repris, mais plus tard, 10 ans environ après.